lundi 20 octobre 2008

Le lac Titicaca et ses îles... plus beau qu'un rêve...

Oui vous avez raison de rêver du Lac Titicaca, et raison d'avoir envie d'y aller... C'est un endroit majestueux, calme qui vous fait vibrer la poitrine et vous apaise l'âme. Une petite excursion sur ses îles vous purifie et vous nourrit à la fois. Ce bleu profond, cette immensité, ce calme, la beauté des costumes traditionnels et la gentillesse de tous ces habitants...

En quittant puno...on découvre le bleu profond du lac


Les Îles flottantes des Uros

Je pense que les ìles Uros sont l'une des plus belles choses que j'ai pu voir au monde! Pour la petite histoire... Lors de l'invasion des Incas, une petite tribu d'Uros se réfugia sur le lac au moyen d'embarcations de roseaux. Au début ils vécurent sur leurs bateux puis ils découvrirent que les racines des roseaux formaient une plateforme flottante assez résistante pour pouvoir supporter le poids de petites maisons et de quelques familles. C'est ainsi que sont nées ces ìles flottantes oú vivent désormais de nombreuses familles.











(vous noterez que je continue de ramer...même sur les embarcations en roseaux des Uros!)

L'île Amantani


Comme spécifié dans les guides, il faut bien faire attention lorsque l'on se promène le soir après le coucher du soleil... En effet, il paraitrait que des touristes se perdent parfois dans la nuit noire, l'île (la plus grande du lac) n'étant équipée ni de routes, ni de moyens de transports motorisés, ni d'éclairage... Ceux qui me connaissent savent à quel point mon sens de l'orientation est mauvais... Je vous laisse imaginer la suite... Oui! Je me suis perdue sur l'île en pleine nuit noire... Et je ne me suis pas perdue à moitié!! Je suis allée excatement à l'opposé de l'endroit où j'étais censée me rendre, c'est-à-dire de l'autre côté de la montagne! ...

Après avoit grimpé jusqu'au point le plus haut de l'île, le temple Pachatata, après avoir admiré le splendide coucher du soleil sur le lac titicaca, me voilà en train de redescendre le chemin, suivant les quelques touristes sur le chemin principal, prenant de magnifiques photos du lac en clair-obscur, admirant les étoiles en sifflottant. Au bout de presque une heure de marche en pente raide, j'arrive à une place qui ne ressemble absolument pas à l'endroit où je suis censée arrivée. La nuit étant tombée, je ne vois même plus le bout de mes pieds. Et bien sûr, je n'ai pas ma lampe frontale. Seul l'écran de mon appareil photo me sert d'éclairage léger, me permettant de discerner plus ou moins les trous et les pierres qui constituent le relief incertain des chemins de terre. Me sachant perdue et riant de mon propre sort, je finis par demander mon chamin à un guide d'un autre groupe qui semble descendre vers la place. Comment demqander son chemin à quelqu'un lorsqu'on ne connait pas le nom du village oú l'on veut se rendre? Les seules indications que j'avais c'étaient: le prénom de la personne chez qui je logeais, Inès, la présence d'un terrain de foot pas très loin de la maison et le fait qu'un mariage avait eu lieu le jour-même pas très loin... avec ces éléments, le guide en riant, m'a simplement fait savoir que j'étais certainement du mauvais côté de l'île. Comme il riait, j'ai pensé qu'il blaguait. J'ai donc entrepris de remonter la rude rude pente jusqu'à un point que je reconnaîtrais... Apre`s 10 minutes d'essouflement et la prise de conscience que j'étais vraiment perdue, j'ai re-demandé mon chemin à un local qui rentrait des champs, lui donnant le peu d'information que j'avais à ma disposition. Heureusement, il parlait l'Espagnol (les habitants de l'île parlent normalement le Quechua) et en riant de ma situation, m'a proposé de m'accompagné à l'autre bout de l'île et de m'aider à retrouver la maison d'hôte en échange d'un petit dédommagement... Les yeux grands ouverts pour tenter d'y voir quelque chose, tombant parfois dans des trous, buttant parfois dans des pierres, traversant les champs, nous avons finalement, après 2 heures de marche trouvé la petite maison d'Inès...


Donc conseil aux voyageurs qui visitent l'île Amantani: ne quittez pas votre guide même s'il vous dit qu'il vous rejoint plus tard, un peu plus bas; prenez avec vous votre lampe frontale/torche, et gardez sur vous un petit papier avec le nom ET le nom de famille de la famille qui vous héberge , ainsi que le nom de la communauté et du village... Des petits conseils qui peuvent toujours servir... Bien que les gens soient vraiment adorables sur cette île et qu'il n'y ait aucun danger, c'est toujours plus sympa de ne pas se perdre!
Enfin... tout est bien qui finit bien. J'ai quand même pu apprécier la beauté du ciel et le reflet des étoiles sur le lac...

L'île Taquile


Comme les autres îles du lac Titicaca, Taquile est paisible.
Il y fait chaud et sec et tous les habitants, y compris les enfants à partir de l'âge de 6 ans, tissent ou tricottent. Sur la place principale, on peut observer, installés devant la boutique d'artisanat (coopérative des artisans de l'île), des hommes avec leurs magnifiques vêtements traditionnels, en train de tricotter des bonnets ou des gants. Leurs mains agiles manient 4 à 8 aiguilles et parfois jusqu'à 5 pelottes de laines de couleurs différentes.

Sur cette île, les gens continuent de vivre comme ils vivaient il y a des siècles. Leurs coutumes n'ont pas changé et l'organisation sociale est un exemple à suivre.
Y vivent 6 "familles" différentes pour un total de 2500 personnes. Chaque famille a un chef et une fois par semaine, les chefs se réunissent pour un état des lieux et pour regler les éventuels problèmes.





Les vêtements permettent de reconnaitre le statut civil et la position sociale des personnes: Les femmes portent des jupes de couleur vive, des chemisiers blancs brodés de fleurs et d'oiseaux, et un grand voile noir très épais aux extremités duquel se trouvent des pompons tout en couleurs. La taille des pompons ainsi que la façon de porter le voile (bin serré sur la tête ou lâche sur les épaules) indique si la femme est mariée ou célibataire. Si elle marche en agitant son pompon à la main, elle est en recherche d'un prétendant.


Les hommes quant à eux sont vraiment très classe avec leur pantalon noir, leur chemise blanche et leur petit gilet court noir. Ils portent tous un chullo, bonnet, moitié rouge, moitié blanc pour tous les jours ou bien tout rouge pour les occasions particulières. L'homme marié se reconnait à sa large ceinture colorée de couleurs rouges. Cette magnifique ceinture est en réalité constituée de 2 parties.





L'une de tissage fin, coloré, aura été tissé par sa fiancée avant le mariage. l'autre partie portée à l'intérieur et donc plus ou moins invisible de l'extérieur, aura été tissée par lui-même. Cette partie-là est beaucoup plus épaisse et lignée de noir et blanc.
Lors du mariqge (qui dure 1 semaine), les 2 parties sont cousues ensemble et l'hômme portera désormais cette ceinture.
S'il ne la porte pas tous les jours, il portera par contre toujours un petit sac de tissus, tissé pas sa douce, dans lequel des feuilles de coca lui servent à saluer les hommes qu'il croise, remplaçant ainsi la poignée de main. chacun donne à l'autre quelques feuilles de coca, un échange en fait et tout en conversant ils mâcheront les feuilles.

Enfin, la façon dont le bonnet est porté par les hommes nous informe s'il est marié (bonnet replié vers l'arrière) ou s'il est en recherche d'une épouse potentielle (bonnet replié sur le côté). et c'est là qu'il faut vraiment se méfier des courants-d'air, parce qu'un coup de vent et hop le bonnet à la base replié vers l'arrìer paraît être sur le côté!
En tout état de cause, je trouve que c'est bien pratique pour tout le monde, ça évite les malentendus! Je pense sérieusement à lancer ça à Bruxelles!

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Alors là, c'est le bouquet, le feu d'artifice,l'éblouissement ! Le bleu profond de l'eau, à peine ridée par un léger souffle d'air -non par un courant d'air dont il faut se garder, n'en déplaise aux grincheux-, le ciel, le paysage, les joues rebondies de la petite demoiselle... Tu continues à nous enchanter avec tes photos et ton récit.
Pour des oreilles francophones, le nom du lac n'est sans doute pas très bien sonnant -voir la réflexion d'un certain Vincent- mais, c'est vrai, c'est un rêve.
"Et c'est ainsi que les bouddhas s'accroupissent" (il faut savoir varier les codes).
Bises.

Tía a dit…

Hola!
Oh, que plaisir de revoir ce lac Titicaca qui est un merveilleux souvenir pour moi. On se sent vraiment dans un autre monde là-bas. Moi, j'avais visité l'île du Soleil... et été aussi époustouflée que toi par les lieux.

J'apprécie beaucoup l'anecdote des bonnets et des pompons... faut avouer que c'est bien pratique!!!

Merci de partager ta fabuleuse expérience avec nous! Muchos besos y un enorme abrazo!

Anonyme a dit…

waouououou!

DANTE PAREJA a dit…

SOLO QUERIA DECIRTE QUE: PRIMERO FELICITARTE POR LAS FOTOS QUE ESTAN MUY BUENAS, LO OTRO ES DECIRTE QUE CUANDO PLANEES IR DE AREQUIPA A NAZCA RECUERDA QUE ES RECOMENDABLE QUE LLEGES ALLA DE DIA, SE QUE PREFIERES VIAJAR DE DIA PARA QUE VEAS EL PAISAJE , PERO EN ESTA OCACION TE PIDO QUE VIAJES DE NOCHE PARA QUE ESTES EN NAZCA EN EL DIA. EN NAZCA NO CREO QUE TE DEMORES MUCHO, TIENES QUE VER LAS LINEAS DE NAZCA LUEGO VE A ICA TE DEMORARAS DE 1 A 1 1/2 HORAS, EN ICA PODRAS COMPRAR EL O LOS VINOS QUE QUIERAS, AHORA ALLA TEN CUIDADO POR FAVOR NO SEAS TAN CONFIADA.
DE ICA A LIMA SON UNAS 4 HORAS, BUENO TEN PRESENTE LO QUE TE DIGO, LA SEGURIDAD ES PRIMERO.

Chris Ecolo a dit…

Merci Chris! C'est le sommet de l'apogée, le paroxysme de l'apothéose de la beauté! hum hum...
bisous

Anonyme a dit…

houaaaaaahouuuuaa !
ouuuuulalaaaaaa !
houuuurrraaaahhhh !
youuuupiiiii !
cébooooooo !
Un admirateur admiratif